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10 septembre 2008

Erreur médicale

J'ai trouvé ce texte sur le net....

Des examens incomplets
Martin et Virginie, un couple de Lyonnais d’une trentaine d’années, avaient choisi l’hôpital de la Croix-Rousse pour la naissance de leur troisième enfant. Les six premiers mois de la grossesse ont été suivis par un gynécologue libéral qui a diagnostiqué un retard de croissance. Du coup, à son arrivée à la Croix-Rousse, fin 2006, Virginie est classée parmi les grossesses pathologiques et elle a droit à un bilan complet puis à des échographies régulières. Et elle est inquiète car elle a l’impression que son bébé ne bouge pas. Mais les échographies de la Croix-Rousse lui livrent des diagnostics contradictoires. Le premier se veut rassurant alors que le second détecte un bébé effectivement hypotonique avec des reins trop petits et un liquide amniotique en quantité anormale... Virginie est alors hospitalisée un mois avec un monitoring permettant de suivre l’activité cardiaque du bébé. Elle accepte aussi une amniocentèse pour rechercher deux types de malformation, la myopathie et le syndrome de Prader-Willi. Les résultats sont négatifs selon ses médecins.

Du coup, Virginie sort de l’hôpital. Rassurée. Mais le 4 mai 2007, quand Adrien naît, ses parents découvrent un enfant incapable de s’alimenter, dont certains membres sont déformés ou atrophiés et qu'il faut placer d’urgence dans le service des prématurés où un pédiatre pense aussitôt au syndrome de Prader-Willi. “On ne comprenait plus rien car on nous avait affirmé que le test était négatif” se souvient Martin. A force d’interroger les médecins, ce jeune couple va apprendre qu’au cours de l'amiocentèse réalisée à l’hôpital de la Croix-Rousse, les médecins n’ont cherché que le Prader-Willi provoqué par la délétion, c’est-à-dire la dégénérescence dun chromosome du père responsable de 70% des cas.

"Ce premier résultat étant négatif, ils auraient dû chercher si les deux autres types d’anomalies chromosomiques, responsables de 30% des cas, nétaient pas présentes. Si on avait su, on aurait décidé d’un avortement thérapeutique” explique Martin qui a saisi la commission d’indemnisation en prenant comme avocat lyonnais Me Philippe Choulet, spécialisé dans les erreurs médicales. Car leur enfant aura besoin toute sa vie d’une assistance permanente.

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Commentaires
A
Bonjour Pascale,<br /> Cet article me laisse sans voix. Je comprends les parents, et je ne sais pas ce que j'aurai fait si j'avais su avant la naissance de Mahaut... Mais maintenant que je la connais et l'aime, je me vois mal faire un procès pour un enfant que mon mari et moi avons conçu... Ce n'est la faute de personne. Facile à dire !<br /> A bientôt, bises<br /> Albane<br /> PS: au fait, ça va ? tu te fais plus rare...
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